Pour la première randonnée de l’année, Liliane & Papou ont bien fait les choses : Un joli parcours varié, du soleil et du ciel bleu, une température clémente, le quart d’heure « culturel » et une énigme à résoudre.

Tout a commencé par un panneau autant curieux qu’étrange indiquant un lieu-dit : Le BOUT JOYEUX.
Cette appellation interloqua bien évidemment la dizaine de randonneurs et il m’a été nécessaire de trouver l’origine de cette expression. Après la consultation des grimoires en Vieux-Normand, je suis en mesure de vous en donner l’explication : BOUT JOYEUX est une déformation du verbe « BOUJOYER » très usité dans notre région après les invasions Normandes.

On en retrouve une première trace dans un écrit de Guillaume Le Roux, bâtisseur du château de Rocquefort (Fort sur la Roche) village voisin de Cliponville (village de Klippon) Le terme « BOUJOYER » faisait référence à l’attitude de son grand-père Robert Le Magnifique envers la belle Arlette.

Lorsqu’il aperçu la lavandière à genoux dans une position très équivoque au bord de la rivière, il voulu lui faire un « BOUJOU » et Bobby (c’est son petit nom) « BOUJOYA » tant Arlette qu’un petit Guillaume naquit quelques mois plus tard, un Guillaume qui se fera si conquérant que toute l’Histoire de la Normandie et même celle de l’Angleterre en fût bouleversée. 
On notera au passage que c’est le seul le terme « BOUJOU » qui a perduré mais qu’il ne s’agit plus que d’un petit bisou chez les Cauchois alors qu’à l’origine le Normand était beaucoup plus gaillard si l’on peut dire. Sans doute vous en souviendrez-vous lorsque vous « BOUJOUTEREZ » à l’avenir !

Hormis cela, Liliane & Papou nous ont fait découvrir la source de la Durdent au Vert Buisson dans le Bois de la Salle Verte. Et comme tout finit sur une note plaisante, nous avons pu apprécier le petit coup & le cake saumon-olives à l’apéritif.
Merci pour cette belle matinée.

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