La Sente des Moines par Anthony
Une première difficile !
Ce dimanche je me suis lancé sur une classique en Normandie le « Trail de la Sente des Moines ». Je voulais me « tester » sur un trail long (30km avec 700m de D+) avant éventuellement, de rechausser les crampons de foot. Et oui, les lucarnes de l’ASB commencent à être envahies de toiles d’araignées !
Novice dans le domaine avec une année d’expérience et une quinzaine de trails courts à mon actif, je découvre cette nouvelle passion, cette ambiance, le surpassement de soi...
15 jours avant sur le « Trail des Hautes Falaises », j’avais eu de bonnes sensations sur le parcours des 15 km avec en ligne de mire Régis et Ludo. Un passage chez l’ostéopathe en début de semaine pour soigner une sciatique fera monter la pression avant dimanche.
Arrivé vers 8h15 pour récupérer mon dossard, je papote avec les gars du club, ça « chambre un peu » comme d’habitude, le stress monte ! Un échauffement léger, rapide, nous
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Trail de la Pointe de Caux
Cette semaine, honneur à la gent féminine, c'est Sandra qui nous raconte sa course de Dimanche, lors du Trail de la pointe de Caux :
"Le trail de la pointe de caux, un trail que j’affectionne particulièrement.
Le départ fut donné sous une belle météo et le club était bien représenté entre les individuels et les équipes. C’est dans la bonne humeur qu’avec Sophie, Christelle et Romain nous commencions ce trail. Très vite nous avons été arrêtés quelques minutes dans le premier goulet où nous aurions eu le temps de cueillir des mûres !
Puis j’ai tout de suite trouvé ma place dans la fin de « peloton ». Après quelques kilomètres passés avec Christelle, j’ai poursuivi seule à l’arrière. Mon objectif était simple, finir ces 50 km !
Le premier relais, légèrement modifié bénéficiait toutefois du fameux passage de rivière. Le deuxième relais, qui a été revu, m’a paru nettement moins monotone qu’avant.
Arrivée à Gonneville, la dernière partie était enfin là, plus que 20 km ! Les encouragements des personnes restées au ravitaillement m’ont reboustées pour le final. Mais, Ancreau bout de 3 ou 4 km j’ai vu apparaître des vélos suspects. Pas de chance pour moi, après avoir fleurtée avec la dernière place, les quelques personnes qui se situaient à l’arrière avaient abandonnés. L’avantage d’être dernière : on se fait escorter par
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Ultra Tour des 4 Massifs
Pierre nous raconte, sa (superbe) course lors de l'UT4M90 le 23 Aout dernier...
"Après une bonne semaine de repos après l'UT4M, qui s'est déroulé le samedi 23 août, il est temps de vous faire un petit CR de cette très très belle aventure Grenobloise. Après 15 jours de vacances près de Nice où j'ai fini d'affuter les cuissots par de courtes sorties avec du D+, des glaces et des pizzas du pays, il était t'en d'aller en découdre sur les sentiers Isérois.
Le départ est donc donné le samedi 23 août à 10h de "Livet et Gavet" pour les 250 coureurs. Le départ commence par une belle bosse, 9km 1700m D+. Rien ne sert de s'affoler, la route est longue. Départ prudent dans un petit groupe, puis progressivement je passe devant pour mener mon train.
Arrivé à la Croix Chamrousse (2253m) dans un brouillard monstre, du vent et quelques gouttes, surprise l'assistance est là et m'aide à me ravitailler. Je pointe alors en 5ème position. Grand étonnement de ma part car j'étais monté à mon rythme qui n'est pas celui de Kiki (Kilian Jornet pour les intimes).
Descente "prudente" jusqu'au refuge de la Pra où le paysage est habituellement magnifique (succession de lacs et de cascades) mais le brouillard nous empêche de voir ce superbe spectacle. Le temps se découvre quelque peu et on peut admirer le magnifique cirque avec les troupeaux de moutons au refuge.
Malheureusement, cela est de court instant car le brouillard revient très vite et les descentes sont plus que périlleuses dans les cailloux rendus glissant par cette pluie fine.
Arrivée à Freydières (km 25) après une longue mais très rapide descente. Mon assistance m'attend. Le pied !!!
Le beau temps est revenu, et c'est maintenant le soleil et le ciel bleu qui vont nous accompagner jusqu'à la fin et nous mener dans le massif de la Chartreuse. Ravitaillement au fromage et jambon de pays, des TUC, du coca et c'est reparti. Je remplirai mon sac au prochain ravito de barres et de gels.
La section plate entre les deux massifs se fait assez facilement pour un gars du plat pays qu'est la Normandie malgré la chaleur. Les jambes sont encore fraiches et la foulée peut être allongée. L'assistance est bien présente à Saint Nazaire. Remplissage du sac en boisson Isostar, gels, barres et lait concentré. Je prends le temps de discuter avec les personnes qui sont venus avec nous pour prendre des nouvelles des autres sur le 90 et le 160.
C'est reparti pour 15 km de montée pour aller se faire pointer à Chamechaude (2052m). Etant un point aller-retour, je croise dans la montée les trois premiers qui redescendent, et me fais donc pointer en 4ème position. Une belle descente jusqu'au ravitaillement du Sapey où je rattrape le 3ème, 2km avant le ravitaillement. Il est plus rapide que moi au ravito mais je mets les gaz en sortie de ravito et revient vite dessus dans le début de montée au fort, où il en remet un petit coup pour me tester.
Mais je tiens et je sens que les cuissots tiennent bon. "Je vais l'avoir cette espagnol !!!!!" Je fais la descente jusqu'au col de Vence, dernier ravito, où je lui mets un petit écart. Ravito rapide pour ma part, jambon-fromage, il ne reste plus que 12km, 200m D+ et une belle descente pour franchir la ligne. En sortie de ravito, je discute avec l'espagnol, in english of course, pour savoir ce que l'on fait. On décide alors de terminer ensemble la course. La nuit est tombée, les frontales sont sorties. La longue descente jusqu'aux rives de l'Isère semble interminable de nuit mais les points de vue sur Grenoble "by night" sont vraiment splendides. On s'arrêterait presque sur le bord du sentier pour le paysage. Les cuisses commencent vraiment à piquer, mais il reste ces foutus 3km de plat sur le goudron où il faut relancer à bloc pour être sous les 12h de course. Je motive Sergio par des "Vamos" pour ne pas trop ralentir. Arrivée dans le parc, la voix du speaker se fait entendre, la fin est toute toute proche. Dernière ligne droite avec du monde de part et d'autre. Je franchis la ligne en 11h59min28s. SOUS LES 12H !!! Pari réussi.
Une très belle course réussie, des paysages magnifiques malgré ce brouillard qui nous a bien empêché de voir les sommets et les lacs. Mais surtout cette troisième place sur une course de montagne où quelques étrangers étaient bien présents. Je retiendrai une chose, c'est que l'émotion de la 3ème place est bien moins forte lorsque l'on arrive à deux. Au final, cet UT4M reste toutefois moins difficile que le GRP avec des portions bien plus roulantes... Mais c'est tout de même une course à faire !!! (Et à y inscrire son nom pour José et Christophe !!!!) "
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Ecotrail de Bercé
Papou nous raconte son écotrail de Bercé et sa 1ère place en V4 !!
Super parcours en forêt avec quelques raidillons et beaucoup de racines je ne suis pas tombé.
Etant le seul v4 de la course j'ai fini premier bien applaudi par le public, j'ai mis 1h 21 et je suis content de ma course.
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Trail du Galibier et le Défi des Aroles
Christophe nous raconte ses "vacances" en Savoie...
"Trail du Galibier, Valloire départ 7h00 dimanche 17/08.
La nuit a été fraîche, 6° au départ, la neige est tombée durant la nuit sur les hauteurs. Mais la météo annoncée est plutôt bonne (il fera très beau toute la journée).
Je décide de partir prudemment (de toute façon pas trop le choix on monte aussitôt de 500 m sur les 4 premiers km) et le but étant de bien finir.
Je gère donc les premières côtes, ça monte et ça descend sur les 8 premiers kms.
Première grosse difficulté la montée au Plan d’orient 2624 m et là je regrette de ne pas avoir pris les bâtons, je pensais que ce n’était pas indispensable sur 45 kms mais à la vue du dénivelé ça m’aurait aidé, tant pis.
Après cette montée pendant près de 10 kms, on descend au camp militaire des Rochilles, ravito (assuré par des militaires). Mes arrêts aux ravitos seront très courts je fais le plein et repars.
Partie assez roulante ensuite avant d’attaquer le Galibier (2700 m).
Ça devient plus dur, parcours technique, exigeant et une grosse montée interminable. Je mets les mains au sol pour m’aider à monter et quand je regarde devant moi et vois les coureurs là-haut…ça va être dur d’y monter. Mais je
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