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Les instances dirigeantes du CCPB ayant fait la remarque d’un défaut d’articles sur les randonnées, voici le récit authentique des évènements qui se sont déroulés vendredi 22 juin à l’occasion de la sortie nocturne habituelle pour fêter l’arrivée de l’été et donc du beau temps.

Commençons par le pique nique. Comme toujours, il n’est pas de repas sans apéro au CCPB (ce qui prend déjà un certain temps) ni de dessert avec un coup à boire et des gâteaux. Cette année, c’était en l’honneur de Laurence et Guillaume, nouvellement mariés qui sont venus spécialement trinquer avec la trentaine de participants. La partie pique nique s’est elle résumé à des salades diverses et variées dont chacun apporte plus que de raison.
La randonnée a conduit la vingtaine de courageux par le Château, le Parc d’Anxtot, le Moulin et un retour sur Beuzeville sur une dizaine de kilomètres où Laure et Fafa ont même aperçus quelques vers luisants.
Le ver luisant, le connais
sez-vous ? Non, alors vous allés être surpris !
Tout d’abord, le ver luisant n’est pas un ver, c’est un insecte du genre coléoptère dont la femelle émet une lumière. 
Mais à quoi peut bien servir cette bioluminescence ? Là, ça devient intéressant.
Par une chaude nuit d’été, mademoiselle ver luisant allume le lampion de la partie inférieure de son abdomen, c'est-à-dire de son bas-ventre, c'est-à-dire… (censuré !) en quête d’un compagnons qui pourrait la « visiter ». 

Le mâle aux yeux hypertrophiés et par lumière attiré, n’ayant même pas à « regarder sous les jupes des filles » comme l’aurait chanté Souchon se met en devoir de satisfaire sa compagne d’un soir dont l’intensité lumineuse diminue lors de la copulation qui a souvent lieu à même le sol sur l’herbe.
Une fois la chose accomplie et la reproduction assurée, le mâle arrête de s’alimenter et se laisse mourir. La femelle en fera tout autant après l’éclosion des larves sans doute par respect envers son amour d’un jour.

Moralité :
Il n’y a donc pas de « moralité » chez cet animal encore plus lubrique que nous autres humains et je n’ose imaginer les pensées qui traverseront vos esprits, vous autres lecteurs de mes élucubrations prosaïques, lorsque vous verrez à nouveau ces petites « allumeuses » au bord des chemins. 

Après ça, y’a plus rien à dire sinon que Nadine Hervieux nous donne rendez-vous le 22 juillet pour une autre histoire de « nos amies les bêtes » en chemins du côté de Valmont.

Jean-Marie

En début d’année avec Florent et Sandra nous parlions d’objectif pour la saison, j’ai lancé (sur le ton de la plaisanterie) que mon objectif était de faire le 34 km du radicatrail et vous savez tous comment est Sandra quand on lui parle d’une course que ce soit elle ou une autre personne qui fait la course elle ne vous lâche pas  jusqu’à l’inscription. Apres quelques hésitations je me suis lancé dans la préparation de cet objectif.
Pendant 3 moi je me suis entrainé pour être prêt le jour J, le bois du vivier n’a plus de secret pour moi j’ai fait tous les chemins en long, en large, en travers, seul ou accompagné par Alexandre, Florent ou mon père.

Durant la prépa j’ai douté à savoir si j’étais capable de faire une telle distance, heureusement coach Florent m’a motivé à continuer, même Gwen pour qui faire 34km est de la rigolade m’encourage à continuer et que ça le fera.
Deux semaines avant le jour Jà l’entrainement Antho et Florent propose de m’accompagner en faisant chacun la moitié du parcours cela me fait plaisir et me donne confiance je me dis qu’en cas de coup de mou ils seront là pour me booster.


Samedi veille de course je récupère mon dossard, je ne peux plus reculer mon défi m’attend, en attendant j’encourage les enfants, les copains et les copines du CCPB présents sur le 14km.
Dimanche 29 avril c’est le jour J, la nuit a été bonne, je me sens bien. Antho et Florent me rejoignent à la maison et on file chercher Corinne à Bolbec puis direction Tancarville. Là-bas nous retrouvons Didier, ainsi que Sandra et Nathalie engagées sur le petit défi, nous voyons Fabien aussi avant le départ venu nous encourager.

9h30 nous prenons le départ avec Antho, les premiers kilomètres sont vallonnés et nous sommes obligé de marcher souvent le peloton est encore bien groupé. Arrive la partie de la cressonnière dans le bas de Tancarville j’arrive à garder un bon rythme sur cette partie roulante, les deux premières grosses difficultés du jour se présentent à nous vers Saint Jean des Essarts je les montes en marchant, les jambes répondent bien j’arrive à relancer en haut de chacune des côtes. 

Avant le ravito nous croisons Cyril le beau-frère d’Antho venu à notre rencontre en VTT il fera un petit bout de chemin avec nous. Au ravito j’avale un verre de coca et mange un TUC pendant qu’Antho fait le plein des flasques. Nous voilà à Saint Antoine au kilomètre 17 ou nous attend Florent pour prendre le relais mais aussi Justine, mes deux enfants, la famille Loré et José. Louis court un peu avec moi, un coucou à tout le monde, je remercie Antho et je repars avec Florent à mes côtés. 

Le début de la deuxième partie est assez roulante je suis étonné de ne pas avoir encore de coup de moins bien. Nous arrivons non loin de l’abbaye ou une commissaire essaie d’ouvrir son parapluie je lui propose mon aide (et oui même le dimanche je fais du social) malheureusement je n’arrive pas à lui ouvrir et me rend compte quelques hectomètres plus loin que je me suis ouvert le pouce. 
Dans le bois de l’abbaye le premier coup de moins bien arrive en même temps que deux grosses montées, en haut les premières crampes se font sentir, je m’étire rapidement et filons vers le deuxième ravito. Sur les conseils de Florent je m’étire bien, je bois et mange suffisamment avant de repartir. Nous voilà repartis, il me reste deux heures pour faire les 11 derniers kilomètres qui seront les plus durs de « ma carrière » de traileur. 

La portion d’après ravito est un peu boueuse, suivi de chemins rempli de cailloux j’arrive tant bien que mal a alterné course et marche. Nous croisons une dernière fois Antho et José qui m’encourage mais que c’est dur. Au 28eme ras le bol général j’ai mal aux jambes, j’ai des crampes je veux arrêter et je ne prends plus de plaisir, Florent me pousse à ne pas arrêter et ne sachant pas ou nous sommes et sans téléphone il ne pourra appeler personne. Sans Florent à mes côtés à ce moment précis de la course j’aurai surement abandonné et je l’aurai regretté alors merci de m’avoir motivé à continuer. 

Les quatre derniers kilomètres sont difficile, juste avant la dernière grosse montée nous croisons un commissaire mangeant des curly, je n’ai qu’une envie me poser avec lui boire un coca et grignoter des curly!! On aperçoit Antho venu à notre rencontre pour terminer la course avec nous (que je les aime mes deux anges gardiens présent jusqu’au bout à mes côtés) .

Nous voilà de retour à Lillebonne après la dernière descente pour arriver à la ligne de chemin de fer, je suis obligé de m’accrocher a Florent pour réussir à descendre mes nouveaux muscles me font souffrir. Nous voyons Jean  Yves qui nous attend pour finir aussi avec nous, je franchis la ligne en 04h56, je suis fière d’avoir réussi mon défi. 
Ce trail m’a permis de découvrir de nouveaux muscles dont j’ignorai l’existence et d’avoir des douleurs musculaires pendant plusieurs jours.

Un grand merci à Antho et Florent de m’avoir accompagné durant toute la course, j’ai de la chance d’avoir des potes comme eux. Merci à toutes les personnes qui m’ont encouragé tout le long de la course. Bravo au CCPB pour les résultats durant ce weekend. 

 

Romain

" Le dimanche 11 mars, réveil 6h00 du matin, aïe, ça pique, après un petit déjeuner succinct dans notre chambre (pas de service à l’hôtel avant 08h). 7h direction le métro, nous avons rendez avec les autres membres du RAMS (club d’adoption de ma cops Isa) sur la place d’Espagne.

On est tous dans l’euphorie, et blablas, rires, séance photos, dernier pipi derrière les buissons avec les copines ;) et enfin l’entrée dans notre sas de départ ( relatif à notre inscription 3h45 – 4h00).

Là chacun fait comme il peut pour canaliser ses émotions… On se touche, on se fait des bisous, on se câline, pour certaines les larmes viennent à couler on ne sait pourquoi ?!

On avance à petit pas jusqu’au départ accompagnés de la voix de Monsieur Freddy Mercury sur «  BARCELONA » la classe …..Coup de feu du départ sous un tonnerre d’applaudissements et une pluie de confettis bleus et argents (sponsor oblige) .C’est irréel, j’ai l’impression que nous sommes tous exceptionnels, on passe sous l’arche, on déclenche nos montres, hop c’est parti pour 42 km 195.Je pars au coude à coude avec Isa, on a un bon rythme, les rues défilent, le public est présent tout au long du parcours nous encourageant de leurs « venga, venga, vamos », des groupes jouent  à chaque coin de rue de U2 à Dire Strait, en passant par des rythmes endiablés de  Salsa et de  percussions, toute cette ambiance nous donnent des ailes.

On est au 21ème en 1h58, on est dans les temps, avec le semi, le 1er ravito solide arrive, bananes et oranges (dommage pour moi je ne digère pas les bananes et les oranges sont trop acides) je vais continuer sur mes réserves. Isa commence à avoir des crampes et guette les kinés sur le parcours, zut zut, à  mon tour l’effet combiné de l’eau et des boissons énergisantes commencent à me tordre le bide . 30ème km, je ne tiens plus un arrêt d’urgence s’impose  et là je perds mon binôme, mon âme sœur, snif snif . C’est seule que je longe le boulevard de la plage, dernier virage à droite et dernier boulevard interminable avant l’arrivée.

J’aperçois l’arche , j’accélère sur le dernier kilomètre, merde ce n’était pas la bonne …. Je ne lâche rien, virage serré à gauche et c’est le tapis rouge avec l’arrivée.

JE SUIS FINISHER

Mon seul regret, ne pas avoir passé la ligne d’arrivée avec ma copine.
Ma motivation refaire un Marathon ensemble en 2019, dans une autre ville d’EUROPE."

Nathalie & Isa

Les Photos

Par un temps maussade et gris, 10 courageux marcheurs étaient présents pour une escapade autour de Beuzevillette et Lintot. Arrêt café à l'abri de la mairie, minute culturelle de papou sur l'histoire des protestants de Lintot. La pluie prévue à 10 h 30 par notre méréorologiste Nadine est venue à l'heure exacte. Puis passage très boueux dans le bois papou s'est fait un genu valgus. fin de la rando jusqu'à l'abri des bus de Beuzevillette, où un apéritif bien mérité à été offert.

Papou

Les Photos

Journal de bord :

Septembre le 2 de l’année 2017, me voilà embarqué dans une drôle de galère : mon premier triathlon sur les côtes havraises qui fêtent ses 500 ans en grandes pompes (c’est mieux pour courir)!
 Arrivée à 14h50 route du Cap pour récupérer les dossards et vérifier le matériel des mousses ! Vu les équipements des collègues on n’est pas là pour rigoler mille millions de mille sabords !
15h20 arrivée sur la plage de Saint-Adresse,  le vent n’est pas venu nous embêter en cette belle après-midi ensoleillée. On installe notre paquetage pour la partie course à pied devant notre numéro inscrit au sol  dans le sas de changement d’épreuve, tout est parfaitement cadré, les commissaires de course veillent au grain ! Je retrouve Ludo et Maxime qui sont également venus se tester sur le triathlon. 

Le traditionnel briefing de course et hop à l’eau ! Willy Dujardin qui est également venu se test… faire un podium!, il nous indique que les 300 mètres de natation initialement prévus sont plutôt 500 mètres de natation !! Aïe ce n’était pas prévu çà…

16h20  le départ est donné, l’eau n’est pas si froide que cela, c’est peut-être l’adrénaline de la course qui la rend plus chaude ! Le début est difficile, ça bagarre beaucoup entre le courant, et les coups des autres concurrents pas évident, mais après quelques minutes ça va mieux le peloton s’étire un peu.
Je sors de l’eau pas trop mal et hop en deux temps trois mouvements me voilà devenu coureur pour 2.5km de montée… Maxime et Ludo sont juste derrière moi.
Pas facile de reprendre le rythme surtout quand ça grimpe !!! Maxime me double à mi-parcours il va un peu trop vite pour moi…

Fin de la première partie CAP, je rentre dans le sas vélo, pas le temps de récupérer c’est à bloc non-stop ! 2 boucles de 5km au programme, la transition est encore une fois un peu compliquée, les jambes sont un peu dures ! 

Premier tour terminé, j’ai pu prendre quelques repères pour le deuxième tour, je double Willy qui finit son dernier  tour de course à pied… Notre photographe d’un jour Yann L. pour ne pas le citer est venu nous encourager, c’est cool !

Le deuxième tour de vélo est top, je me sens bien, double quelques concurrents et arrive dans le sas de transition pour finir par la deuxième partie CAP. Ludo est à juste derrière moi !
Et là, c’est le drame, mes jambes ne répondent plus !! Je n’arrive même plus à marcher, perclus de crampes aux deux mollets, Mayday! Mayday ! Ludo me double mais je n’arrive pas à le suivre c’est dur, je vois Yann qui m’encourage, je m’étire tous les 10 mètres mais rien n’y fait… Je prends mon mal en patience et je me dis que je vais finir en boitillant jusqu’à l’arrivée, tempi.
Et puis je retrouve des ressources inespérées, les douleurs s’estompent peu à peu, j’arrive à trottiner de nouveau, j’essaie de suivre un concurrent qui venait de me doubler.


A yè, je retrouve mes guiboles petit à petit, j’arrive même à rependre quelques concurrents dans le final. 
Finisher de mon premier triathlon, certes on était sur un format découverte mais l’enchaînement des disciplines m’a beaucoup plu ! Reste à m’entrainer pour éviter la déconvenue de la fin de course ! A refaire avec d’autres CCPBien(nes).

Avis aux amateurs…

Flo

Les Photos


 

 

 
 

   
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