Le marathon du Mont Blanc ça fait des mois qu'on en parle, des mois qu'on s'entraîne et puis nous y voilà, mes 3 copines normandes, Wafa et moi ...
Les copines arrivent à la maison après une petite dizaine d'heures de trajet... courageuses mes normandes pas de bière ... on se réserve après ... si on arrive au bout .... notre objectif être finisher et des doutes dans la tête, la température le dénivelé .... c'est trop tard, on ne peut plus reculer.
Le samedi matin tôt on rejoint Chamonix pour le retrait des dossards, il fait déjà très chaud, petit pique nique, l'ambiance est toujours décontractée et là on nous annonce, départ à 6H au lieu de 7h.... moi j'aime pas ... j'aime pas me lever tôt mais bon il va falloir, l'orage est prévu pour la soirée ... pasta party sans grande ambiance on rejoint le mobil home et le sommeil est difficile à trouver pourtant il faut se reposer. Dring, c'est l'heure, 3H30 il fait nuit, ca piiiiiiiique
Dépose des sacs et nous voilà dans les sas. wafa dans le premier, Elise en Nath dans le dernier et Sandra et moi au milieu, mais Elise est triste et moi je voulais être avec Nath Devant l'insistance d'Elise l'organisation accepte que nous partions toutes les 4 ensemble dans le dernier sas .Wafa est triste et émue aussi et seule, ça nous fait de la peine on te rejoint tkt ma cops on se retrouve à l'arrivé Grosse émotion au départ et nous partons par binôme.
Les deux jeunettes devant et les deux moins jeune derrière devinez les dix premiers km j'ai du mal à trouver mon souffle et mon rythme, Nath est au taquet il ne fait pas encore trop chaud et arrive le premier ravito Avec bonheur nous retrouvons Daniel Arlette Laure les parents de Sandra notre comité de soutien qui ne nous a pas lâché et encouragé durant toute la courses, merci merci c'est important dans ces moments là !!! arrive la montée des posettes, je revis... enfin du dénivelé..
Je retrouve Sandra en difficulté elle souffre avec cette chaleur, et nous abordons cette montée avec Nath, la chaleur commence à être gênante Notre duo de jeunettes va retrouver des forces en descente Nos duos ne vont pas se défaire, nous resterons ensemble durant toute la course et nous passerons les barrières horaires malgré les difficultés, toujours soudées, toujours soutenues Une force qui nous a permis de relever ce DEFI de nanas qui nous a renforcé BRAVO LES CHAMPIONNES MERCI MERCI à notre staff d'encouragements au top et je voulais par ce message remercier toutes les personnes qui m'ont adressé leurs encouragements Bonnes vacances à tous et vivez pleinement vos rêves même les plus fous..
Isa
- Le championnat de France FSGT de Trail organisé à GOUAIX, petit village niché au creux d’un vallon, entre champs et forêts, dans la communauté de commune de la Bassée-Montois.
Samedi 08H00 au départ de Beuzeville la joyeuse équipe des membres du CCPB s’est mise en route pour cette destination.
- Jean-Marie poussé par un concurrent voulant l’aider à la sortie de la fosse à chuter et s’est fortement cogner le genou. Il a tout de même terminé la course mais avec un genou bien gonflé à l’arrivée. Plus de peur que de mal car ce traumatisme aura disparu après quelques séances de glaçage !
- Claire, quant à elle n’a pas eu la même chance puisqu’elle s’est fracturé le radius suite à une glissade sur de l’herbe coupée et humide. Les secours l’ont transporté aux urgences de l’hôpital de Provins.

Aujourd'hui j'ai les cuisses en vrac mais je me sens bien, j'ai ce sentiment d'avoir atteint MON objectif !

Malgré le temps peu engageant 10 courageux marcheurs, ont répondu à l'appel pour une rando d'environ 10 kms autour de Toussaint.
Départ avec le vent dans le dos, vue sur la vallée de Colleville puis on gagne le plateau pour arriver près du château de Gruville construit au 15 ième siècle et de la ferme du 19 ieme siècle de Barivile (minute culturelle et café) à l'abri du vent pour réconforter la troupe. Nous repartons vers Contremoulins . La grêle prête main forte au vent. De nouveau minute culturelle sur le château de Franqueville disparu suite à un incendie en 1945
Retour par le village de Toussaint où un apéritif fut rapidement servi à cause de la température ambiante. Bravo à tous ses courageux ou autres ….
Papou
A l’occasion des vacances scolaires, je suis descendue en Savoie afin que Pauline passe la première semaine chez sa marraine du côté d Aix les bains. Le hasard du calendrier a voulu qu’il y ait un trail ce même week end du côté du Bourget du lac. Au départ, je devais le faire avec mon beau frère Fabien mais au moment de l’inscription, il ne se sentait pas prêt pour la distance. Pas grave, je me lance quand même dans cette aventure.
Vendredi 29 octobre, sitôt le travail fini, je saute dans le train avec Pauline. Arrivée un peu après 23h30 à la gare de Aix les bains.
Dimanche matin, Fabien m’emmène au départ de la course pendant que les filles en profitent pour dormir. 9h40, les organisateurs demandent aux coureurs d’entrer dans le sas de départ. Fabien en profite pour m’avertir de partir doucement car dès le départ ça grimpe. Je me faufile vers la fin du peloton en me demandant bien ce que je fais ici….heureusement il fait beau.
On nous prévient de partir prudemment car la première partie est plutôt « roulante » (1000 m de D+ pour 20 km quand même) Et il faut en garder sous le pied pour la deuxième partie beaucoup plus technique et difficile.
C’est depuis le village de Chanaz, que le départ est donné dans une belle ambiance. Il y a du monde en ce début de course pour nous encourager. Fabien ne m’avait pas menti, ça monte bien dès le départ, le ton est donné pour la journée. …
Je pars prudemment. Un petit goulet et la course est lancée. Très rapidement je deplis les bâtons pour m’aider dans les montées. La première partie se fait facilement , alternant montées et descentes. Les sentiers sont agréables à courir (et à marcher 😉)
J’arrive au premier ravitaillement, dans un petit village perché, au bout de 11 km. A chaque ravito on contrôle nos dossards et on nous bip pour le suivi live. A peine reparti, j entend mon téléphone bipper . C’est agréable d’avoir tous ces messages d’encouragement Merci !
Le temps se gâte un peu sur les hauteurs. Je poursuis dans la même allure que ce début de course
Au 17 ème km, Fabien m’attend. Il a déposé la voiture au sommet pour faire la partie la plus dure avec moi. Nous continuons tranquillement jusqu’au deuxième ravito. Je prend un peu plus de temps pour prendre des forces avant la partie plus difficile. Les bénévoles nous souhaitent bon courage pour le morceau qui nous attend……6 km et 1000 m de D+
Nous repartons doucement. Comme attendue, la montée est raide, le sentier est une alternance de rochers, cailloux, racines et feuilles mortes. Je suis bien contente d’avoir les bâtons. La montée me paraît interminable. Fabien se met devant moi pour me faire le rythme. Nous empruntons plusieurs passages cordées dont un plus dangereux, mais des bénévoles sont présents. Fabien m’encourage afin de ne pas déprimer (j’en connais une qui m’aurait donné des coups de pieds aux fesses 😉😂)
Mais ça y est, le sommet commence à se dévoiler, on aperçoit la dent de chat. Là haut, la vue fait vite oublier la difficulté pour monter. Le décor : le lac du Bourget en contrebas, une petite brume et la chaîne alpine avec vue sur le mont blanc. L’endroit idéal pour faire des photos souvenirs.
Il reste encore 2 km pour rejoindre le 3eme et dernier ravito. Cette dernière montée jusqu’au relais se fait plus facilement, j’arrive même à recourir. Là haut, les filles nous attendent
Le dernier ravito est idéalement placé. Plus de montée et une vue magnifique. Petites photos souvenirs avec Pauline. Je reprend le chemin de la course. Fabien qui devait s’arrêter là, décide finalement de descendre avec moi jusqu’à l’arrivée
La descente se fait bien. Très rapidement je double quelques coureurs qui m’avaient doublé dans la montée. Je suis assez facile jusqu’à ce que je m emmêle les pieds dans les bâtons d’un coureur : résultat une belle chute mais surtout une crampe qui me tétanise le mollet. Je suis incapable de me lever. Un coureur me manipule la jambe et au bout d’un moment la crampe disparaît d’un coup. Je continue à rythme plus prudent, redouble tout de même certains coureurs.
La descente commence à piquer un peu les cuisses. Et c’est avec plaisir que je vois l’arche d’arrivée après 6 km de descente pour 1300 m de D-.
Ravi de ce premier trail en Savoie, 5h56 de course pour 34 km et 2050 m de D+.Finalement je crois que la descente m’a fait plus mal aux jambes que la montée.
A refaire, super aventure : parcours très sympa, super organisation et je ne parle pas de la vue
Mais j’espère que la prochaine sera avec les souris 😉
Sandra